Friday, August 19, 2022

le hardcore ne mourra jamais





















Break out your Harraps French-English Dictionaries - unless of course you are Francophone already - in readiness for the release in a week or so of Hardcore, a collation of my writings on the hardcore continuum, published exquisitely by Audimat Editions and translated by the fearless Jean-François Caro.

(Ha, I just realised that if you say "Hardcore" in French, it sounds phonetically as ardkore - my preferred demotic rendering). 

Below is the release rationale, en Français: 

Jungle, ambient jungle, techstep, speed garage, darkcore, grime, dubstep, funky… Depuis le début des années 1990, une série de styles musicaux s’est répandue du Royaume-Uni jusqu’aux dancefloors du monde entier. Ces musiques électroniques ont pris forme autour d’une passion pour la basse, les breakbeats, les sonorités issues du dancehall et le fracas des samples d’orchestre. Alimentées par les drogues (ecstasy, kétamine) et longtemps indissociables des radios pirates, elles composent ce que le critique britannique Simon Reynolds (Rétromania, Le choc du glam) a nommé le « continuum hardcore », pour mieux insister sur leur histoire commune. Dans ce livre, Reynolds revient sur ses propres expériences pour nous faire (re)découvrir une foule de maxis et de morceaux légendaires ou oubliés. Il revendique leur radicalité contre le mépris de classe, écoute les rapports féminin/masculin se transformer au cœur des infrabasses, et les réinscrit dans les trajectoires de la diaspora anglo-jamaïcaine et le multiculturalisme anglais. Avec son écriture à haute intensité, entre essai et reportage, cette anthologie inédite constitue un hommage sensible à l’énergie de la rave ainsi qu’un manifeste en prise sur l’innovation et la catharsis des dancefloors, à l’heure où les sonorités hardcore reviennent exorciser l’« anxiété généralisée » d’un capitalisme passé en mode turbo.


Vous pouvez acheter le livre ici


                                                        "Massif de Londres!"


                                                 "Big up ta poitrine Georges Kelly!"